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Maman et Bébé

L’accouchement des jumeaux

Les grossesses gémellaires sont considérées comme des grossesses à risque car elles sont plus sujettes aux complications, tout comme les accouchements gémellaires. Pourtant, quand il n’y a pas d’anomalie particulière, le déroulement de l’accouchement de jumeaux reste largement envisageable par les voies naturelles.

Accouchement des jumeaux voie basse

IL est envisagé si les jumeaux ne présentent pas de soucis particuliers et s’ils se présentent bien. Toute pathologie maternelle doit aussi être écartée et la grossesse doit être bi-amniotique (2 poches des eaux distinctes avec 2 placentas, sinon les cordons pourraient s’enrouler).

Pendant le travail l’équipe obstétricale sera présente au complet (obstétricien, sage-femme, anesthésiste et pédiatre pour la naissance).

La maman va procéder aux efforts de poussée et accoucher du premier bébé, l’enfant va naître pratiquement comme un enfant unique. Une fois l’expulsion terminée, et la délivrance réalisée (expulsion du placenta), l’obstétricien va vérifier la position du second bébé (et éventuellement orienter vers une césarienne ou essayer de le retourner si celui-ci se présente en siège). Si le 2ème enfant se présente la tête en bas, on rompt la poche des eaux et on se prépare à la 2ème naissance. L’intervalle entre les deux expulsions varie de quelques minutes à 1/2h.

Après la seconde naissance on surveille la délivrance (expulsion du placenta) ainsi que les saignements qui sont toujours plus important que pour les naissances unitaires.

Accouchement des jumeaux par césarienne

Près de 40% des accouchements gémellaires se font par césarienne, soit elle est programmée (décidée par avance), soit elle est réalisée au cours du travail. Les principales causes sont :

– Une présentation du siège par le premier jumeau

– Un échec de version en cas de présentation du siège ou transverse par le deuxième jumeau

– Une souffrance fœtale d’un des deux jumeaux (souvent les bébés sont plus petits et plus fragiles, supportant moins les contractions)

– Une grossesse mono amniotique

– Un antécédent de césarienne (risque de rupture utérine au niveau de la précédente cicatrice)

– On retrouve aussi toutes les mêmes causes que pour les grossesses uniques (pathologies maternelles et fœtales…)

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